Les méristèmes apicaux des Angiospermes assurent une croissance indéfinie en produisant de nouvelles structures (racines, tiges et feuilles). Le méristème apical caulinaire est responsable de la formation cyclique des phytomères et détermine la position des organes aériens.
Le développement cellulaire repose sur deux mécanismes : la mérèse (division cellulaire) et l’auxèse (croissance cellulaire), cette dernière étant contrôlée par l’auxine, une phytohormone qui modifie la plasticité pariétale et favorise l’élongation cellulaire.
La transition du méristème apical caulinaire en méristème reproducteur permet la formation de la fleur. Ce processus est contrôlé par des gènes homéotiques selon le modèle ABCDE, qui définit l’identité des organes floraux.
Les Angiospermes développent des adaptations morphologiques, anatomiques et physiologiques en réponse aux conditions environnementales. Ces adaptations peuvent être le résultat de convergences évolutives ou de régressions évolutives.
En parallèle, des variations phénotypiques, appelées accommodations, sont influencées par des facteurs abiotiques (température, lumière) et facteurs biotiques (relations symbiotiques avec des bactéries ou mycètes).
Le développement post-embryonnaire des Angiospermes illustre leur capacité d’adaptation et de plasticité phénotypique. Le contrôle génétique du développement, couplé aux interactions avec l’environnement, assure une diversification des formes et des stratégies de croissance.